L’incontinence et la maladie de Parkinson

L’annonce de la maladie de Parkinson est souvent une douloureuse épreuve pour le patient et sa famille. Incurable, cette pathologie atteint l’individu au cours de différentes phases, en tant que maladie neurodégénérative chronique.

Complexe, cette maladie atteint les neurones dopaminergiques que l’on trouve dans le cerveau. Ces dernières disparaissent de manière progressive et irréversible. La personne connaît peu à peu des troubles de la mobilité, car ces neurones produisent de la dopamine, qui est un neurotransmetteur chargé du contrôle de ses mouvements. L’incontinence est souvent un effet à un stade avancé de la maladie de Parkinson.

Les symptômes et les différentes phases de la maladie

Contrairement à la maladie d’Alzheimer, la pathologie ne touche pas en premier lieu, la mémoire, mais les fonctions motrices. Le symptôme le plus caractéristique de la maladie est le tremblement. Visible au repos, il se localise dans une partie du corps : bras, jambe, menton...

La personne commence à avoir des difficultés pour se déplacer et ses gestes sont très lents. Elle ne parvient pas à coordonner ses mouvements entre les membres supérieurs et inférieurs.

La personne souffre d’hypertonie, au niveau du dos et des articulations. Les muscles et les tendons sont contractés en permanence, ce qui entraîne des douleurs.

La maladie de Parkinson n’est pas une pathologie qui entraîne une lente dégradation de l’état général. Une fois le diagnostic posé, la personne bénéficie d’un traitement médicamenteux, qui l’aide au quotidien à se sentir mieux et diminuer visiblement les symptômes. Toutefois, au bout de plusieurs années, les symptômes reprennent le dessus et la maladie gagne du terrain.

Le lien entre incontinence et maladie de Parkinson

La personne atteinte de la maladie de Parkinson n’a pas en premier lieu, une incontinence notoire. Toutefois, elle peut apparaître en raison d’une incapacité à se mouvoir. Des aménagements au domicile sont à prévoir pour faciliter l’accès aux toilettes.

Suite à la phase de lune de miel de la maladie, avec le traitement, l’incontinence peut arriver, par l’absence de contrôle des muscles de la vessie et des sphincters. 70% des personnes atteintes de cette pathologie ont une vessie hyperactive et souffrent d’une incontinence d’urgence, avec une envie pressante d’uriner.

En raison de la déficience en dopamine, les nerfs qui permettent la rétention de l’urine et des selles ne répondent plus. L’incontinence fécale est possible pour les malades de Parkinson, car ses derniers sont sujets à de la constipation et donc à des fuites de selles.

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Quelques mots sur l'auteur :

Pr. Haab

Cet article a été rédigé en collaboration avec le comité scientifique de Sphère Santé, composé de médecins spécialisés en urologie et en chirurgie.

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Date de dernière mise à jour : 30/12/2014

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