Spécialiste des troubles urinaires
Alors que les fuites urinaires et fécales touchent près de 5 % de la population, l’incontinence est une pathologie mal reconnue par la Sécurité sociale. La prise en charge médicale est souvent tardive alors que des solutions curatives existent. Les protections n’étant pas soumises à prescription, le patient les achète directement sans entrer dans un parcours de soins. Un remboursement par la CPAM pourrait les encourager à consulter.
L’incontinence souffre d’un problème de prise en charge en France. C’est un sujet tabou et le patient s’isole, osant à peine se confier à son médecin. Il cherche alors à trouver des palliatifs directement, sans passer par son praticien, puisque les protections ne sont pas soumises à prescription médicale. Il passe alors à côté de solutions curatives qui pourraient le soulager, voire régler définitivement le problème.
Si l’incontinence est mal reconnue en France, il en est de même pour les protections absorbantes puisque la Sécurité sociale les rembourse peu, voire pas du tout. Seuls les étuis péniens, des protections destinées à l’incontinence masculine, sont remboursés. Le système français est très restrictif concernant les solutions palliatives. Cette question est traitée de manière bien différente à l’étranger où les patients peuvent bénéficier d’une prise en charge totale des coûts liés à l’achat de protections absorbantes. Des associations ainsi que des médecins, comme le Professeur Haab, chirurgien urologue reconnu, œuvrent auprès du gouvernement français afin que cette situation évolue pour se rapprocher des conditions de nos voisins européens.
La prise en charge des protections pour l’incontinence par la CPAM est très restrictive. Les conditions d’obtention des remboursements sont soumises à la seule appréciation de la Caisse Départementale qui dispose de budgets limités.
À l’étranger, les solutions palliatives absorbantes sont remboursées de façon totale ou partielle. La France fait figure de retardataire puisque la plupart des pays européens prennent en charge les coûts relatifs à l’acquisition de protections.
Selon le rapport du Professeur Habb remis en 2007 au Ministre de la Santé, les protections absorbantes sont des solutions palliatives qui devraient être remboursées par la CPAM.
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Pr. Haab
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Date de dernière mise à jour : 02/09/2015
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