Alzheimer, l’étonnant constat de l’étude Framingham Blog Sphère-Santé
Téléphone service client

01 61 30 15 94

Prix d'un appel local. Du LUN au VEN - 9h- 18h30

Accueil du blog

Alzheimer, l’étonnant constat de l’étude Framingham

03/10/2016

M. Deray

1387 vues

Actualités

Alzheimer, l’étonnant constat de l’étude Framingham

Selon une étude américaine baptisée « Framingham », l’incidence de la maladie d’Alzheimer serait en recul de 20 % tous les 10 ans. Ce constat confirme les conclusions observées par d’autres analyses similaires menées en Europe : il y a moins de nouveaux cas de démences à âge comparable. Reste à déterminer quels facteurs permettent de retarder l’apparition de la maladie.

20 % de nouveaux cas d’Alzheimer en moins tous les 10 ans ?

Moins de nouveaux cas d’Alzheimer : c’est le constat encourageant que nous livre la solide étude américaine « Framingham » menée sur plus de 5000 personnes. Ses conclusions corroborent les résultats de plusieurs études menées dans le monde entier. Une onde d’optimisme à nuancer pourtant : plus de 135 millions de personnes pourraient souffrir de démences d’ici 2050.

Une prévalence moindre, un constat validé par plusieurs pays

Altération des capacités cognitives, troubles de la mémoire et de l’orientation, autant de symptômes éprouvés par les malades touchés par les démences liées à l’âge. Elles apparaissent le plus souvent après 60 ans et sont pour la plupart neurodégénératives. Environ 70 % d’entre elles relèvent de la maladie d’Alzheimer, 20 % ont pour origine des accidents vasculaires cérébraux à répétition. Les chiffres émis par l’OMS sont accablants : 47,5 millions de personnes souffriraient de démence dans le monde. Et les prévisions ne sont pas optimistes : les populations mondiales vieillissent et les traitements ne font que ralentir l’évolution de la maladie sans être de véritables remèdes. 
Les dernières analyses apportent dès lors une véritable bouffée d’oxygène : les nouvelles générations de seniors conservent leurs fonctions intellectuelles intactes plus longtemps. Selon l’étude américaine « Framingham », du nom de la ville d’où sont originaires les 5205 personnes suivies, le nombre de nouveaux cas de démence aurait baissé d’environ 50 % en 30 ans. Lancée en 1948, c’est l’une des études les plus célèbres, et ayant le plus de recul puisqu’elle s’est attachée à une première génération de volontaires puis à leurs descendants. Mais une nouvelle étude américaine, portant sur 20 000 personnes, confirme ce constat, ainsi que des études européennes. 

Combattre Alzheimer grâce à une meilleure instruction ?

Reste à comprendre quels facteurs ont permis une baisse aussi significative sur seulement quelques décennies. Pour les spécialistes, une évolution positive sur un si court laps de temps discrédite l’origine génétique. Les facteurs environnementaux expliquent donc plus sûrement cette baisse de la prévalence des démences : dépression, maladies cardiovasculaires, obésité ou niveau intellectuel ont été examinés. Si les principaux facteurs de risque vasculaire ont diminué depuis une trentaine d’années, excepté le diabète et l’obésité, ils ne suffisent pas à expliquer une telle baisse du nombre de nouveaux cas.
L’étude « Framingham » a mis en lumière un facteur inattendu pour expliquer l’apparition plus tardive de la maladie : le nombre d’années d’études. Si toutes les catégories d’âge ont bénéficié d’une évolution positive, ce sont les populations les plus éduquées qui souffrent le plus tardivement de la maladie d’Alzheimer, autour de 85 ans en moyenne, contre 80 ans auparavant. Les connexions neuronales, stimulées par une activité intellectuelle et sociale plus intense, permettraient donc de se protéger plus longtemps de l’altération des fonctions cognitives. 

Moins de nouveaux cas de démence ? Question de prévention

Si la maladie d’Alzheimer ne se guérit pas, des études finlandaises sont en cours pour évaluer l’impact d’un « entraînement préventif » pour retarder l’apparition des symptômes de la maladie. Ainsi, 1200 sujets prédisposés au déclin cognitif bénéficient d’un suivi complet, comprenant un régime nutritionnel et la gestion du risque vasculaire, un programme physique et cognitif, ainsi qu’une activité sociale.


Quelques mots sur l'auteur :

Pr. Haab

Cet article a été rédigé en collaboration avec le comité scientifique de Sphère Santé, composé de médecins spécialisés en urologie et en chirurgie.

Le comité scientifique de Sphère-Santé a pour rôle de définir la ligne éditoriale des rubriques L'incontinence" et Les solutions. Les autres rubriques du site sont sous la responsabilité exclusive de Sphère-Santé.


Date de publication : 03/10/2016

Cet article ne remplace pas le diagnostic de votre médecin. Si vous souffrez d'incontinence, consultez votre médecin traitant ou un médecin spécialiste urologue ou gynécologue



Produits à la une

  • Absorption : 3600
  • Quantité par paquet : 20
  • Taille : Medium
  • Tour de taille : 70 - 110 cm
En stock

18.5 € TTC

Prix par paquet

AJOUTER AU PANIER

  • Absorption : 2300
  • Quantité par paquet : 14
  • Taille : Large
  • Tour de taille : 90 - 150 cm
En stock

18.2 € TTC

Prix par paquet

AJOUTER AU PANIER

  • Absorption : 800
  • Quantité par paquet : 16
  • Taille : Taille unique
  • Tour de taille : 0 - 0 cm
En stock

5.6 € TTC

Prix par paquet

AJOUTER AU PANIER

  • Absorption : 510
  • Quantité par paquet : 20
  • Taille : Taille unique
  • Tour de taille : 0 - 0 cm
En stock

7.3 € TTC

Prix par paquet

AJOUTER AU PANIER

  • Absorption : 1300
  • Quantité par paquet : 30
  • Taille : 60 x 90 cm
  • Tour de taille : 60 - 90 cm
En stock

10.1 € TTC

Prix par paquet

AJOUTER AU PANIER

  • Absorption : 900
  • Quantité par paquet : 20
  • Taille : Taille unique
  • Tour de taille : 0 - 0 cm
En stock

5.6 € TTC

Prix par paquet

AJOUTER AU PANIER

Articles sur le même thème

8ème semaine de la continence urinaire :

17/11/2014 M. Deray 473 vues

Acquérir dès l’enfance, les bons réflexes pour préserver la continence tout au long de la vie.

La semaine de l’incontinence débute souvent par la mise en évidence des phénomènes complexes qui existent lors de la miction, essentielle pour notre santé. Ainsi l’incontinence urinaire peut être engendrée par tout déséquilibre au niveau de la mécanique locale, si la vessie est hyperactive ou encore si les muscles du périnée ou du sphincter sont faibles. Parmi les incontinences urinaires les plus classiques nous noterons l’incontinence urinaire d’effort, l’incontinence par impériosité et l’incontinence mixte qui combine les deux précédentes.

Adapter la maison pour vivre avec un proche incontinent

12/10/2023 A. Coutel 1435 vues

Adapter votre maison pour un proche qui souffre d’incontinence est un geste nécessaire qui change la vie. Cela permet de vivre au quotidien avec plus de sérénité. Aménager le domicile avec des ajustements réfléchis permet de rendre l’espace plus confortable et fonctionnel. L’effort d’adaptation apporte non seulement du confort, mais aussi une tranquillité d’esprit à vous et votre proche.

Soutien émotionnel et incontinence : où trouver de l’aide

27/09/2023 A. Coutel 1172 vues

L’incontinence, au-delà des fuites urinaires, comporte un volet émotionnel qui ne peut être négligé. Chercher et trouver le soutien émotionnel adapté, que ce soit via des groupes de soutien, une thérapie personnalisée ou des ressources en ligne, est fondamental. Ce type d’accompagnement ciblé est essentiel pour adresser les défis émotionnels associés à votre condition et enrichit votre gestion globale.

Sphère Santé est le site N°1 pour l'incontinence et les fuites urinaires.

Notre philosophie est de vous apporter à la fois une information exhaustive sur les causes et les traitements de cette pathologie touchant 5 millions de personnes en France, ainsi qu'une gamme de produits absorbants pour vivre au quotidien avec les fuites urinaires et retrouver ainsi toute votre autonomie.

sphere-sante.com est un site marchand en ligne agréé Trusted Shops avec label de qualité et la Protection Acheteur.