Spécialiste des troubles urinaires
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Bonjour à tous !
Cela fait quelques temps que je regarde les différents forum sur l’incontinence et je suis content de voir une communauté qui s’entraide surtout pour cette maladie qui à des conséquences psychologiques énormes !
Je souhaiterais savoir si l’un d’entre vous est atteint d’incontinence anale à cause de l’intestin irritable ?
En effet j’ai 24 ans et cela fait 4 ans que je suis atteint du syndrome de l’intestin irritable, cette maladie à des conséquences énormes sur ma vie sociale et mon quotidien ! Car chaque jour quand l’envie de faire caca se présente j’ai 1min chrono pour trouver des wc sinon c’est l’accident ! Bien évidemment j’ai mis longtemps avant de sauter le pas de porter des couches mais je me suis résigné….
Car il y’a 6 mois j’ai pu avoir rendez vous avec un médecin généraliste qui m’a posé un diagnostic d’incontinence anale (perte de matière et difficulté à retenir les gaz).
Très difficile psychologiquement à assimiler à mon âge… cependant mon copain me soutient et m’encourage à me protéger si cela peut m’aider mais je n’en ai pas parlé à ma famille car je suis très pudique et peut être un peu fier …
Ma question est, est-il possible que la rééducation périnéale puisse soulager mon incontinence malgré la maladie sous jacente de l’intestin irritable ? De plus comment masquer les odeurs lorsque l’accident arrive dans une couche ? Merci par avance
Je vous comprends car depuis pas longtemps je fais pas que pipi mais aussi caca dans ma couche! C est souvent quand même selle son molle j arrive aussi de moins en moins me retenir! Je n ai pas de souci d odeur par contre je mets une couche une culotte plastique. Je me change très vite!
J'ai 70 ans et je porte des couches pour incontinence urinaires depuis 25 ans . Depuis 2 ans je fais également caca dans ma couche . C' est venu progressivement et maintenant c'est presque tous les jours car je n'arrive plus à me retenir . Je suis redevenu bébé et j'aime bien. Moi aussi pas d'odeur avec culotte plastique
Courage ... Moi aussi je suis devenue incontinente annale progressivement. Je porte une tena maxi nuit avec un insert même la journée comme ça je suis tranquille. C'est pas évident l'été mais pas le choix.
Bonsoir Rachel , oui avec l'âge les sphincter sont moins performants . Le fait de porter des couches rend également fainéant . Je suis garni 24/24 . Jour et nuit je porte une north shore un insert et une culotte plastique. Depuis cette année j'ai presque quotidiennement un incident " caca couche" Mais je m'y fait plutôt bien je me change 3 fois par jour et la vie continue
À force de porter des couches automatiquement l incontinence anale arrive. J essaie de pas rester trop longtemps dans mes selles, j ai aussi pris l habitude de bien m occuper avec la crème et talc.
En fait pour moi aussi le diagnostic de colon irritable est tombé. C'est pas tous les jours mais en effet quand ça arrive il vaut mieux être bien garni car pas moyen de se retenir . J'ai du mal a faire un lien avec ce que je mange ?il vaut mieux manger de petites repas c'est tout ce que j'ai remarqué. Bon comme je suis déjà incontinent urinaire depuis 25 ans c'est plus facile a gérer psychologiquement.
Bonjour à tous,
Je voulais donner quelques nouvelles depuis mon message posté ici il y a quelques années. À l’époque, je venais d’apprendre que mon syndrome de l’intestin irritable avait entraîné une incontinence anale, et j’étais encore dans la phase d’acceptation.
Depuis, les choses ont évolué. Mon incontinence s’est aggravée avec le temps, et elle est devenue à la fois anale et urinaire. Au début, je portais des protections uniquement quand je sortais, par précaution. Mais à force de devoir les utiliser régulièrement, les fuites sont devenues plus fréquentes, comme si mon corps avait fini par s’habituer à ne plus se retenir. Aujourd’hui, je porte des couches jour et nuit, même à la maison. Ce n’est pas toujours simple, mais au moins je n’ai plus cette angoisse permanente de l’accident.
J’ai fini par arrêter les consultations, car j’ai eu le sentiment que le syndrome de l’intestin irritable n’était pas vraiment pris au sérieux. J’ai préféré me concentrer sur mon confort et sur le fait de vivre plus sereinement, plutôt que de multiplier les rendez-vous sans réel progrès.
Ma famille est désormais au courant. Cela a été compliqué au début, mais en parler m’a vraiment soulagé. Mon copain, qui m’avait beaucoup soutenu, a malheureusement fini par me quitter. C’est une période qui a été très dure à vivre, surtout parce que je me demande souvent comment aborder ce sujet avec de nouvelles potentielles conquêtes. J’ai peur du regard, du rejet, ou de faire fuir quelqu’un simplement à cause de ça. Pour l’instant, je prends le temps de me reconstruire, d’apprendre à accepter complètement ma situation, et j’espère qu’un jour je pourrai tomber sur quelqu’un d’assez ouvert et bienveillant pour m’accepter tel que je suis.
Merci à cette communauté pour vos partages et vos conseils. Vous m’avez beaucoup aidé à me sentir moins seul face à tout ça. Courage à toutes celles et ceux qui vivent des situations similaires : il y a toujours moyen de trouver un équilibre, même si le chemin est long.
Je ne sais pas si on vous l'a déjà proposé comme traitement, mais la neuromodulation sacrée soigne à la fois l'incontinence fécale due à un intestin irritable et l'incontinence urinaire par impériosité due à de l'hyperactivité vésicale.
Bonjour Françoise,
En ce qui concerne l’incontinence fécale, ce n’est pas une véritable incontinence à proprement parler. Dans mon cas, c’est surtout la mauvaise digestion liée au syndrome de l’intestin irritable qui provoque des selles plus molles — et de ce fait, les sphincters ont du mal à gérer correctement la consistance.
J’ai d’ailleurs remarqué qu’avec le temps (depuis 2022), la situation a un peu évolué, sans doute aussi parce que je ne fais plus autant d’efforts de retenue. Du coup, je me demande si la neuromodulation sacrée pourrait vraiment aider dans ce contexte, puisque la cause semble davantage digestive que neurologique.
En revanche, pour le côté urinaire, c’est un peu différent : j’ai l’impression que ma vessie est devenue plus capricieuse, sans doute à force de porter des protections. J’ai eu un aperçu cet été quand j’ai voulu ne pas en mettre à la plage… et ça s’est terminé par un petit accident.
Donc pour l’aspect urinaire, la neuromodulation pourrait peut-être être utile — mais j’aimerais savoir si, dans mon cas, elle pourrait réellement fonctionner alors que la part fécale semble davantage liée à l’intestin irritable qu’à un trouble du contrôle sphinctérien.
Merci pour votre aide ! Ce n’est pas vraiment la vie que j’avais espéré à 27 ans ….
Bonsoir Vercors,
Vous devriez consulter des spécialistes.
Comme vous avez 2 problèmes, le mieux serait une clinique du périnée d'un CHU qui a en général une équipe multidisciplinaire avec différentes spécialités, proctologue et urologue, et qui traite les 2 pathologies.
Eux seuls pourront vous dire si la neuromodulation sacrée peut vous aider.
De toute façon, on commence par un phase de test et on ne fait l'implantation définitive que si cette phase de test est concluante (= au moins 50% de réduction des symptômes).
Bonjour,
Merci pour votre message.
Pour être honnête, j’ai déjà vu plusieurs spécialistes, et j’en suis ressorti assez découragé. On m’a souvent répété que “tout était dans ma tête” et que le stress jouait un rôle majeur, sans vraiment prendre mes symptômes au sérieux. À force, j’ai fini par sortir de chaque rendez-vous encore plus déprimé qu’en y entrant.
Concrètement, la seule chose qu’on m’a prescrite jusqu’ici, c’est du lopéramide pour essayer de mieux gérer les envies, mais ça ne règle évidemment pas le fond du problème.
Je suis prêt à envisager une clinique du périnée ou une approche plus complète, mais j’avoue que j’ai maintenant beaucoup de mal à garder confiance quand mes difficultés sont minimisées. J’aimerais vraiment, pour une fois, être entendu et avoir une évaluation sérieuse de mes symptômes, y compris sur la question de la neuromodulation sacrée.
Bonsoir,
Je comprends les problèmes que vous avez rencontrés avec différents spécialistes, pour moi on n'a jamais contesté mes symptômes mais il m'a fallut consulter 5 urologues sans succès avant d'en trouver une sixième qui avait les compétences nécessaires en urologie fonctionnelle et m'a proposée la neuromodulation sacrée en me disant qu'elle était très optimiste quand aux chances de son efficacité dans mon cas.
Donc je pense qu'il faut persévérer et lorsqu'on rencontre un(e) spécialiste qui n'a pas de solution, en chercher un(e) autre, le fait qu'un(e) ne puisse rien faire ne signifie pas qu'aucun(e) autre n'aura un traitement !
Pour la neuromodulation sacrée, il y a relativement peu de spécialistes habilités à l'utiliser et ceux non habilités, au lieu de renvoyer les patient(e)s vers un(e) confrère habilité, ne l'envisagent tout simplement pas .
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