Spécialiste des troubles urinaires
Promotions
Bonjour,
Je vais vous apporter mon témoignage sur ce sujet.
Depuis quelques temps j'ai déclaré une énurésie nocturne (de légère à totale, à voir la protection au réveil).
Cause trouvée après consultation de médecins (généraliste, spécialisé et psy). Le souci vient d'un trouble psychologique post traumatique (suite à une accumulation de chocs émotionnels en peu de temps et d'un stress lié), d'où une espèce de dépression que mon corps exprime pas ces fuites urinaires la nuit (il y aussi des fois pendant un sommeil profond en journée lors d'une sieste). Il peut n’y avoir aucune fuite (jour ou nuit) pendant des mois et revenir d'un coup.
Bref afin de palier à ces fuites, seule solution, je me suis résolu à porter des protections adapté après plusieurs tests de différents modèles et marque.
Malheureusement pour la nuit, il n'y a que les changes complets qui marchent pour garantir une nuit au sec, pour les siestes les slips absorbants suffisent. Je m'y suis habitué avec grand mal mais maintenant ça va, mon grand bonheur étant les périodes où il n'y a plus de fuite (oui je ne suis pas un porteur de "couche" fétichiste comme on en trouve sur la toile...).
Mais revenons au sujet de la discussion maintenant que le cadre est posé. Donc tout allait "bien" dans ma vie jusqu'à ce matin d'octobre où j'ai été victime d'un violent accident de la route.
Je vous passe les détails des secours et passage aux urgences.....
Suite aux blessures je suis hospitalisé en chambre dans la foulée (vers 17h), cloué au lit comme une planche de chêne sans pouvoir lever la tête ou les jambes, seul les bras était à peu près "valide".
Avec tous ces produits injectés en intraveineuse il y a un moment où cela doit sortir. Aux urgences j'avais eu droit au pistolet à ma demande mais mis en place par une infirmière, ce qui fût une grande première pour moi, je n'avais jamais eu recours à une tierce personne pour faire mes besoins (vu mon état je n'ai eu guère le choix).
Bref en chambre, une autre envie d’uriner, mais ma compagne était arrivée pour me voir, je lui ai donc demandé de m'aider ne pouvant pas ni attraper le pistolet ni le mettre en place. J'ai pu uriner un peu !
Me retrouvant seul plus tard (un voisin de chambre quand même) j'attendais patiemment, quand une envie de faire un besoin plus compliqué se fit sentir et là grosse question comment faire??? Après avoir retourné la question dans tous les sens je me suis résigné à appuyer sur le bouton d'appel infirmière. Qui se présente quelques minutes plus tard. J'explique mon problème tant bien que mal et elle me propose de me mettre un bassin pour y faire mes "selles". Je suis passé par toutes les couleurs, j'étais nu sous la blouse d'hôpital. Elle insert le bassin sous mes fesses et repart. 5mn plus tard rien dans le bassin mais des douleurs énormes et insupportables dans le dos et bas du dos, dû à toutes mes fractures.
Je rebip l'infirmière qui revient et l'informe de mes douleurs, elle enlève aussitôt le bassin. Mon envie toujours présente... Ne pouvant pas me lever ni m'assoir elle discute avec moi et me propose avec tact et gentillesse une protection pour faire mes selles, seule solution à ses yeux.
J’ai accepté contraint, elle est revenue avec un change complet et 2 autres personnes pour l'aider. Je ne savais plus où me mettre, ni une ni deux, elles retirent le drap et remontent ma blouse, me tourne sur le côté très prudemment pour insérer la protection. Jamais je n'avais vécu cette situation d'être nue devant des infirmières ou aides-soignantes et me faire mettre une protection.
Une fois toutes ces personnes parti, j'ai repris mes esprits. J’avais beau me retenir de faire, essayant d'imaginer l'après... Mais à un moment j'ai fait mes selles dans la protection, honteux par ce que je venais de faire et devoir biper pour la suite.... après une longue hésitation et poussé par l'odeur j'ai bipé.
Je vous passe ce qui s’est passé après… . Rien à voir avec le sujet, par contre je salue le total respect de l'intimité et de la dignité humain par ces femmes, Elles savent mettre à l'aise.
Les heures ont suivi puis le tour des infirmières de nuit de passer. Une d'elle vient me voir me demande si cela va par rapport aux douleurs de mes lésions. Glisse sur le sujet de la protection et me demande si d'autre envie, je lui réponds que……non hésitant. Elle me met à l’aise et je lui parle de mon désarroi d’être ainsi allongé et d’avoir été obligé par la force des choses de faires mes selles dans une protection (je me suis bien gardé de lui parler de mon énurésie). Rassurante elle m’explique que je ne suis pas seul dans ce cas-là et qu’elle est là pour ça aussi. Au bout 10 mn de discussion elle me dit vu votre état et tous les médicaments injectés il est possible que vos intestins travaillent cette nuit…… Et vu votre handicap, entre l’envie pressante, l’impossibilité du bassin et le temps d’assistance d’une infirmière il y avait un risque… .
Elle me propose donc une protection pour la nuit mais vraiment sans forcer la main très pro ! Résigné j’ai accepté, et rebelote encore trois infirmière/AS qui viennent pour mettre cette protection.
Fatigué par cette journée je me suis endormie comme une masse (aidé par les médocs aussi). Au petit matin (6h) réveillé par les mêmes infirmières après une nuit sommairement normale. Celle de la veille me demande si j’avais fait des selles dans ma protection, bien content du lui dire non. Les aides-soignantes décident de m’enlever cette protection 30mn plus tard. Mais surprise la protection était pleine d’urine, l’une d’elles discrètement me demande pourquoi je n’ai pas sonné pour avoir le pistolet et timidement je lui réponds que je n’ai rien sentit. Donc elle fait son job et remet une autre protection puis fait son rapport à l’infirmière.
Cette dernière inquiète vient me voir et me demande si c’est à cause de mon accident de la route et si c’est la première fois que je fais au lit. J’ai été obligé de lui dire la vérité sur mes problèmes pendant mon sommeil. Du coup vu comment les médocs allaient me chouter et me rendre somnolent elle prit la décision avec mon accord, que j’ai des protections h24 (la nuit elles rajoutaient un insert pour plus de sécurité).
Cela a duré de nombreux jour, je n’ai jamais eu de moquerie ou regard particulier ni de questionnement un total respect de ma personne de mon intimité et de mon état. Je sonnais quand je sentais ma protection pleine (urine ou selles) ou si j’avais fait volontairement dedans car pas le temps de biper. Sinon elles passaient toutes les 4h environs et contrôlaient ma protection pour mon bien être. Dès que j’ai pu mu lever quel bonheur de ne plus avoir de protection la journée…….un vrai régal !!
Tout ça pour dire que le milieu hospitalier est formé pour prendre en compte vos soucis de santé et vous proposer la meilleur solution pour votre bien être. Donc si vous êtes comme dans mon cas il ne faut pas hésiter à parler de vos soucis de santé à l’infirmière elle saura vous rassurer et vous mettre l’aise et vous n’aurez plus aucune gêne par la suite. Pour elles la protection reste l’exception et préfère vous accompagner aux toilettes ou vous tenir le pistolet si besoin.
des infirmières et AS au top merci.
Moi j'aime porter change complet ça rassure
Je portais un change complet pour la nuit et un pants dans la journée mais de plus en plus souvent l'utilisation diurne du change s'impose.
Agrémenté d'une culotte plastique bien sûr.
Je n'y trouve que des avantages.
Moi aime porter des couche pour aller donner mon sang en même temps que don
Je lache dans couche adulte je préfère tena
Id Maxi ça me rassure
Je vais bien
Salut Trottinette, alors ci je peu te rassurer je suis dans le même cas que toi, j'ai également un petit pénis, lors d'un séjour d'un mois en hôpital pour une opération importante et, étant incontinent à 34 ans on devait me changer les couches le premier jour j'avais honte, mais elle m'ont vite rassuré en me disant c'est pas grave on a l'habitude et l'importance c'est d'être de vous sentir propre
Réponse à trotinette, tout a fait et franchement ci on doit avoir honte de tout, dans se cas on ne vie pas, personnellement, je vie avec mon incontinence et avec mes couches que ça soit en a l'hôpital comme dans la rue
Réponse à trotinette
Ça fait 8 ans et j'ai 34 ans, j'en porte du a une incontinences qui a débuté au début nocturne puis aggravé avec le temps
Réseaux sociaux :
Sphère Santé est le site N°1 pour l'incontinence et les fuites urinaires.
Notre philosophie est de vous apporter à la fois une information exhaustive sur les causes et les traitements de cette pathologie touchant 5 millions de personnes en France, ainsi qu'une gamme de produits absorbants pour vivre au quotidien avec les fuites urinaires et retrouver ainsi toute votre autonomie.
Le site est certifié HONcode pour sa rubrique information et son espace de dialogue.
