Bonjour,

J'ai 52 ans et on m'a posé un sphincter urinaire artificiel en août. Une première tentative d'activation a été effectuée mi-octobre, à l'occasion d'une hospitalisation d'une journée pendant laquelle j'ai réussi tant bien que mal à vider ma vessie (peu d'explications données). Puis au bout de deux jours, uriner est devenu de plus en plus difficile, je devais presser la pompe plus de dix fois pour n'obtenir que quelques gouttes. Le résultat de cela a été une rétention urinaire aigüe, donc les urgences.
Là, le sphincter a été désactivé mais je n'arrivais toujours pas à uriner. Je me suis retrouvée avec une sonde à demeure, de retour à mon domicile pour une semaine normalement. Mais j'ai fait une infection urinaire, la sonde se bouchait en permanence par des caillots de sang. Retour aux urgences... J'en suis là aujourd'hui.

Je retourne à l'hôpital demain pour une nouvelle tentative d'activation. Je ne suis pas tranquille car je ne sens pas bien comment faire fonctionner la pompe.

Auparavant, j'avais eu une bandelette en 2000 pour incontinence à l'effort. L'incontinence s'était par la suite aggravée avec l'âge par défiscience sphinctérienne. La bandelette a été enlevée (pas complètement) lors de la pose de mon sphincter artificiel , ce qui m'a laissé l'urètre rétrécie. J'ai des difficultés pour uriner depuis. Se peut-il que je ne supporte pas le sphincter artificiel?

La réponse du spécialiste

Docteur Benoit Merlet, urologue à l'hôpital Tenon, Paris, service du Pr. Haab