Spécialiste des troubles urinaires
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Bonjour à tous,
Je suis sujette à quelques fuites urinaires lors d’effort comme la toux par exemple quand je suis vraiment malade ou que j’éternue…
Je vois une kine début avril à ce sujet…
J’ai également cette sensation d’envie d’aller aux toilettes quasi constamment. C’est à dire que je vais aux toilettes, je vide correctement ma vessie mais 1h après l’envie revient. Elle n’est pas forte mais présente quand même et c’est assez gênant j’y pense du coup beaucoup..
par contre je vais aux toilettes normalement c’est à dire 5 fois par jour, je sais me retenir sans souci, c’est simplement cette gêne d’envie…
est ce que ceci peut avoir un lien avec les fuîtes a l’effort selon vous ? Avez vous déjà ressenti ça?
Je suis désespérée…
Belle journée à tous
Il peut y avoir plusieurs causes à ce que vous décrivez.
Cela peut être lié à votre léger prolapsus que vous mentionnez dans votre autre post ( « Petite déhiscence du plancher pelvien avec vesico ptose lors des manœuvre de valsalva.. »), cela peut être du à une petite infection urinaire, à un début d'hyperactivité vésicale...
Le seul moyen de savoir est de consulter une urologue. Si il y a un problème, quel qu'il soit, au plus vite on le traite, au plus grande les chances de le résoudre.
Pour l'infection urinaire, votre généraliste peut faire un test d'urine.
Bonsoir Françoise et merci à vous.,
Alors j’ai déjà fait 3 ecbu tous négatifs.
L’urologue est perdu et m’a prescrit pour un mois Tovia.z… je suis pas hyper emballée car j’ai cru comprendre que ce type de médicaments ne traitent pas mais simple cache les symptômes. Je me trompe ?
Je vois une kine le 4 avril… j’espère que elle elle pourra peut etre m’aider..
j’ai l’impression d’avoir un problème également de périnée…
Merci beaucoup pour votre retour
Chloe
Bonsoir Françoise et merci à vous.,
Alors j’ai déjà fait 3 ecbu tous négatifs.
L’urologue est perdu et m’a prescrit pour un mois Tovia.z… je suis pas hyper emballée car j’ai cru comprendre que ce type de médicaments ne traitent pas mais simple cache les symptômes. Je me trompe ?
Je vois une kine le 4 avril… j’espère que elle elle pourra peut etre m’aider..
j’ai l’impression d’avoir un problème également de périnée…
Merci beaucoup pour votre retour
Chloe
Le Tovia.z est un anticholinergique destiné à apaiser la vessie en cas d'hyperactivité vésicale.
Il ne guéri effectivement pas l'hyperactivité vésicale, il ne fait que diminuer les symptômes en réduisant les contractions de la vessie mais il est aussi utile pour éviter que l'hyperactivité vésicale ne s'aggrave et qu'elle évolue vers une incontinence par impériosité suite à un renforcement du muscle de la vessie, le détrusor (ce qu'on appelle une "vessie de lutte").
De toute façon, il n'y a pas d'autre choix que les anticholinergiques car il n'existe aucun traitement qui guérisse l'hyperactivité vésicale idiopathique.
En plus de renforcer le périnée, la kinésithérapie peut aussi aider pour l'hyperactivité vésicale en ré-activant le réflexe A3 de Mahony, qui par la contraction du système musculaire périnéo-sphinctérien, provoque une détente vésicale et diminue l'envie/le besoin de faire pipi.
Pour ce qui est des urologues, beaucoup traitent les problème de prostate et ne connaissent pas grand chose aux problèmes d'incontinence féminine (la plupart des urologue homme), ce qu'il faut trouver c'est une/un urologue spécialisé en urologie fonctionnelle.
Merci beaucoup.
Je vais donc discuter de tout ça avec la kine. Vous avez l’air de vous y connaître sur le sujet.
Avez vous déjà essayé l’urostim ? Qui stimule les nerfs au niveau du tibia je crois.. l’urologue m’a également parlé de ça mais il voulait que j’essaie tovia.z avant….
Pourtant l’urostim a l’air d’avoir aucun effet indésirable.
Après toutes ces questions je ne vous embête plus.
Mais merci beaucoup pour tous vos conseils, je pars un peu plus confiante à mon rdv kiné.
Merci beaucoup.
Je vais donc discuter de tout ça avec la kine. Vous avez l’air de vous y connaître sur le sujet.
Avez vous déjà essayé l’urostim ? Qui stimule les nerfs au niveau du tibia je crois.. l’urologue m’a également parlé de ça mais il voulait que j’essaie tovia.z avant….
Pourtant l’urostim a l’air d’avoir aucun effet indésirable.
Après toutes ces questions je ne vous embête plus.
Mais merci beaucoup pour tous vos conseils, je pars un peu plus confiante à mon rdv kiné.
J'ai une hyperactivité vésicale avec incontinence par impériosité depuis environ 5 ans, j'ai donc beaucoup cherché et essayé beaucoup de traitements, plusieurs anticholinergiques dont le Tovia.z et les différents traitements de kinésithérapie, malheureusement tous sans effets pour moi.
Oui, l'urostim = stimulation du nerf tibial postérieur TENS est un traitement possible que j'ai essayé avec un autre appareil.
Idéalement il faut pouvoir le faire tous les jours et donc avoir un appareil chez soi, 1 ou 2 séances de kiné par semaine ne suffisent pas, ma kiné m'avait prêter un appareil pour tester l'efficacité du traitement.
En France ces appareils qui permettent de faire la stimulation du nerf tibial postérieur et de l'électrostimulation avec une sonde vaginale (qui aide aussi pour l’hyperactivité vésicale et pour le renforcement du plancher pelvien) sont remboursés par la sécurité sociale. En Belgique, ce n'est pas remboursé.
Rien n'empêche d'essayer les deux en même temps, anticholinergique et kiné.
Pour les anticholinergiques, il faut au minimum prendre le médicament 4 semaines pour pouvoir juger de son efficacité.
N'hésitez pas à poser d'autres questions, si je peux vous aider ce sera avec plaisir.
Merci Françoise pour tous vos conseils.
Ça fait du bien de pouvoir discuter, car au quotidien ce n’est pas simple.
J’imagine que pour vous ça ne doit pas être simple. Comment cette hyperactivite est arrivée ? Soudainement ?
Moi j’ai du mal à comprendre car l’urologue rencontre n’a pas forcement été de bons conseils. Il ne connaissait ni la grossesse molaire (ce que je peux comprendre il n’est pas gyneco..), ne m’a pas osculté du tout.
En vous lisant j’ai donc pris rdv avec une autre urologue, femme cette fois.
Ce qui est le plus contraignant c’est que j’entre dans aucune case le dir l’urologue.
Pour lui ce n’est pas de l’hyperactivite puisque je peux me retenir. C’est « simplment » une gêne constante, une envie constante mais pas de la pollakiurie puisque je vais aux toilettes que 5/6 fois par jour.
C’est là où les médecins bloquent et c’est aussi là où je me dis que la kine va peut être m’aider et je l’espère..
je sors d’un an de galère gyneco, j’aimerai tellement être guérit ou savoir ce que j’ai.
Je reste convaincue que tout a un lien avec mon curetage, j’ai repris le sport et malade par la suite 6 semaines de grosse toux. Et c’est là que tout est apparut..
Personne ne me parle d’aller voir une kine, d’où la perte de temps depuis décembre…
Je trouve l’accompagnement parfois très léger quand on sort des cases..
vous êtes de Belgique vous Françoise?
Merci Françoise pour tous vos conseils.
Ça fait du bien de pouvoir discuter, car au quotidien ce n’est pas simple.
J’imagine que pour vous ça ne doit pas être simple. Comment cette hyperactivite est arrivée ? Soudainement ?
Moi j’ai du mal à comprendre car l’urologue rencontre n’a pas forcement été de bons conseils. Il ne connaissait ni la grossesse molaire (ce que je peux comprendre il n’est pas gyneco..), ne m’a pas osculté du tout.
En vous lisant j’ai donc pris rdv avec une autre urologue, femme cette fois.
Ce qui est le plus contraignant c’est que j’entre dans aucune case le dir l’urologue.
Pour lui ce n’est pas de l’hyperactivite puisque je peux me retenir. C’est « simplment » une gêne constante, une envie constante mais pas de la pollakiurie puisque je vais aux toilettes que 5/6 fois par jour.
C’est là où les médecins bloquent et c’est aussi là où je me dis que la kine va peut être m’aider et je l’espère..
je sors d’un an de galère gyneco, j’aimerai tellement être guérit ou savoir ce que j’ai.
Je reste convaincue que tout a un lien avec mon curetage, j’ai repris le sport et malade par la suite 6 semaines de grosse toux. Et c’est là que tout est apparut..
Personne ne me parle d’aller voir une kine, d’où la perte de temps depuis décembre…
Je trouve l’accompagnement parfois très léger quand on sort des cases..
vous êtes de Belgique vous Françoise?
Merci Françoise pour tous vos conseils.
Ça fait du bien de pouvoir discuter, car au quotidien ce n’est pas simple.
J’imagine que pour vous ça ne doit pas être simple. Comment cette hyperactivite est arrivée ? Soudainement ?
Moi j’ai du mal à comprendre car l’urologue rencontre n’a pas forcement été de bons conseils. Il ne connaissait ni la grossesse molaire (ce que je peux comprendre il n’est pas gyneco..), ne m’a pas osculté du tout.
En vous lisant j’ai donc pris rdv avec une autre urologue, femme cette fois.
Ce qui est le plus contraignant c’est que j’entre dans aucune case le dir l’urologue.
Pour lui ce n’est pas de l’hyperactivite puisque je peux me retenir. C’est « simplment » une gêne constante, une envie constante mais pas de la pollakiurie puisque je vais aux toilettes que 5/6 fois par jour.
C’est là où les médecins bloquent et c’est aussi là où je me dis que la kine va peut être m’aider et je l’espère..
je sors d’un an de galère gyneco, j’aimerai tellement être guérit ou savoir ce que j’ai.
Je reste convaincue que tout a un lien avec mon curetage, j’ai repris le sport et malade par la suite 6 semaines de grosse toux. Et c’est là que tout est apparut..
Personne ne me parle d’aller voir une kine, d’où la perte de temps depuis décembre…
Je trouve l’accompagnement parfois très léger quand on sort des cases..
vous êtes de Belgique vous Françoise?
L’hyperactivité vésicale ne s'accompagne pas nécessairement d'une incontinence.
Elle se caractérise par de la pollakiurie = trop de besoin de mictions par jour, plus de 7 ou 8, de la nycturie = trop de besoins de mictions la nuit plus de 1 et des mictions impérieuses = envie très fortes de faire pipi mais sans fuite.
En général l'incontinence par impériosité = ne plus pouvoir se retenir lors d'une miction impérieuse, n’apparaît que dans une seconde phase.
C'est ce qui m'est arrivé, j'avais trop souvent envie de faire pipi et j'avais peur de ne pas pouvoir me retenir, je faisais chaque fois que possible des "mictions de précaution" = faire pipi sans en avoir vraiment besoin, par peur de "faire pipi dans ma culotte".
Cela a duré des années sans que j'y prête vraiment attention, comme tout le monde je pensais qu'il est normal pour une femme de devoir souvent faire pipi. En fait j'aurai du consulter une urologue plus rapidement !
Ce n'est qu'après que j'ai commencé à avoir des fuites, d'abord occasionnellement, puis de plus en plus souvent, puis elle se sont systématisées.
Le processus qui amène à cette situation est qu'au début la vessie est hyperactive, elle se contracte de façon anarchique alors qu'elle vessie n'est pas pleine ce qui donne envie de faire pipi mais l'urètre reste fermée, on n'a pas de fuites.
Ces contractions de la vessie contre une urètre fermée ont pour conséquence que le muscle de la vessie se renforce progressivement, il devient de plus en plus fort capable de générer des pressions vésicale et urétrale de plus en plus élevées jusqu'au moment ou la pression produite par la vessie devient suffisante pour forcer l’urètre à s'ouvrir ce qui cause des fuites urinaires auxquelles on ne peut plus s'opposer puisque le sphincter urétral n'est pas assez costaud pour rester fermer.
Cela s'appelle une "vessie de lutte" et c'est irréversible, une fois la vessie "musclée" elle ne se dé-muscle plus.
En plus chez les femmes avec l'age et la ménopause, le sphincter urétral s’affaibli progressivement, la vessie a donc de plus en plus facile à forcer l’urètre à s'ouvrir. Du fait de cet affaiblissement du sphincter urétral et souvent après la ménopause, l'incontinence par impériosité évolue vers une incontinence mixte avec en plus des fuites à l'effort.
Le fait de savoir se retenir ne signifie pas qu'il n'y a pas d'hyperactivité vésicale, le seul moyen de le savoir est de faire un bilan urodynamique, examen que ne peuvent prescrire que les urologues. C'est un examen un peu désagréable et gênant, mais pas douloureux du tout.
Si j'ai écris cette longue explication, c'est surtout pour faire comprendre qu'il n'est pas normal même quand on est une femme de devoir faire pipi (très) souvent, il faut aller consulter une urologue, si on attends et qu'on a des fuites, souvent c'est trop tard, et cela devient difficilement traitable ou intraitable !
Alors la différence et c’est là où l’urologue peine à comprendre mon problème, c’est que je ne vais pas souvent aux toilettes.
Je n’y vais que 5 fois par jour et jamais la nuit ou au pire 1 fois.
Donc il ne comprend pas que je me plaigne et c’est là où pour lui ça n’a pas de lien avec l’hyperactivite.
C’est « juste » une gêne constante, surtout debout, d’où le fait que la nuit sûrement je ne me lève pas car je suis allongée…
Alors je me dis que ça doit appuyer quelque part je ne sais aps..
Mais ça reste pas normal, ça j’en suis consciente.,
Je trouve ça juste dingue d’être là seule qu’il est pu rencontrer avec ce type de problème…
Je ne sais pas si c’est clair mon explication ????.
J’ai rdv mardi au kine, j’attends bcp de ce rdv…
Alors la différence et c’est là où l’urologue peine à comprendre mon problème, c’est que je ne vais pas souvent aux toilettes.
Je n’y vais que 5 fois par jour et jamais la nuit ou au pire 1 fois.
Donc il ne comprend pas que je me plaigne et c’est là où pour lui ça n’a pas de lien avec l’hyperactivite.
C’est « juste » une gêne constante, surtout debout, d’où le fait que la nuit sûrement je ne me lève pas car je suis allongée…
Alors je me dis que ça doit appuyer quelque part je ne sais aps..
Mais ça reste pas normal, ça j’en suis consciente.,
Je trouve ça juste dingue d’être là seule qu’il est pu rencontrer avec ce type de problème…
Je ne sais pas si c’est clair mon explication ????.
J’ai rdv mardi au kine, j’attends bcp de ce rdv…
Vous n'avez effectivement pas tous les symptômes d'une vessie hyperactive et en plus une petite incontinence d'effort et un léger prolapsus.
Il me semble donc aussi possible que vos envie fréquente soit dues à une faiblesse au niveau du périnée et à ce léger prolapsus.
Dans ce cas la kinésithérapie périnéale pourrait bien vous aider.
Normalement, lors d'une première séance, la kine fera une anamnèse et testera votre périnée manuellement et avec une sonde vaginale en bio-feedback (qui mesure la contraction de votre périnée au repos et lorsque vous contractez volontairement votre périnée).
Sur base de cette première séance, elle décidera du traitement pour les séances suivantes.
J'ai eu d'excellents contacts avec ces kiné (j'ai eu des séances avec 2 kiné avant les confinements covid et avec une autre après) ce sont de femmes qui cherchent à vraiment aider les autres femmes.
Je mise en effet beaucoup sur la kine, qui j’espère sera beaucoup plus à l’écoute.
Je ne manquerai pas de vous donner des nouvelles suite au rendez-vous.
Encore 6 jours avant d’esperer un semi-diagnostic accompagnement..
Merci à vous pour tout ces échanges,
Je mise en effet beaucoup sur la kine, qui j’espère sera beaucoup plus à l’écoute.
Je ne manquerai pas de vous donner des nouvelles suite au rendez-vous.
Encore 6 jours avant d’esperer un semi-diagnostic accompagnement..
Merci à vous pour tout ces échanges,
bonjour je suis ravie d'être inscrire sur ce site je suis un homme je fait de l'incontinence urinaire je travaille dans un Lycée comme agent d'entretien dans la fonction publique je cherche une femme incontinente à qui partagera notre vie ensemble merci à bientôt bonne continuation
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