Bonjour , j' ai une descente de l' uterus et donc un prolapsus ,je porte un pessaire ,qui maintiens l' uterus provisoirement , je le met et l' enleve tout les soirs , ce n' est pas gênant .
J' hésite a avoir un acte chirurgical par promontofixation coelioscopique par rapport a vos avis car je bois il y a beaucoup d' effets secondaires (par rapport a vos avis) donc je réfléchis , est ce que vous croyez ou pas que si je fais des exercices pour remuscler avec le pessaire , ça peut etre possible ?
Merci a l' avance pour vos réponses réponses
Camille
26/10/2025 à 20:45 par MalieBonsoir,
Tout ce que je peux vous apporter comme témoignage c’est : commencez par vous rapprocher d’une kinésithérapeute spécialisée dans le périnée. Elle pourra certainement vous aider.
Grâce à mon médecin traitant, je suis désormais suivi par une kiné adorable qui fait son maximum pour soulager l’intensité de mes douleurs.
Elle est outrée de la situation dans laquelle je me retrouve et même si, comme elle me l’a expliqué, l’opération était inévitable vu le stade avancé, elle aurait pu m’apporter son aide avant l’opération et tout de suite après. Elle est persuadée que cela aurait aidé à améliorer mon état.
Malheureusement, le mal est fait. Il s’agit désormais d’essayer d’atténuer les douleurs en étirant la zone, ce qui est extrêmement douloureux. Mais je n’ai pas beaucoup d’options.
Sous morphine depuis environ 2 mois maintenant, les crises restent malgré tout violentes, les anti douleurs ne font quasi plus effet.
J’attends désormais avec impatience le rdv avec un chirurgien spécialisé sur Lille, prévu mi novembre.
Je mets beaucoup d’espoir dans ce rdv car il pourrait changer ma vie ????
J’aimerais tellement sortir de cet enfer.
Se nourrir uniquement de yaourt, de soupe, de crème, de compléments alimentaires, ce n’est pas une vie à 40 ans. Surtout que je n’avais aucun problème de ce côté là avant cette opération.
L’interventiona eu un impact dramatiquesur ma vie privée.
L’homme avec qui je partageais ma vie depuis plus de 20 ans m’a quittée, il y a trois semaines.
Évidemment, votre vie privée n’est plus la même quand vous baignez dans la souffrance H24, alors imaginez depuis six mois vivre à côté d’une personne qui ne fait que vivoter entre le canapé et le lit et les toilettes. Les moments où les douleurs s’estompent sont les moments où je ne mange quasi rien, donc des moments où je suis affaiblie, et ce n’est pas une solution.
Je ne peux pas le retenir et je ne peux pas lui en vouloir, ce n’est pas un garde malade. C’est ça aussi vivre dans la maladie, ça me permet de voir qui est capable de vous soutenir dans les pires moments de votre vie.
J’ai perdu beaucoup de poids forcément, j’ai une tête de déterrée. Alors forcément quand vous vivez avec quelqu’un qui adore les sorties, les restos, les bringues avec les copains, ça ne peut pas marcher.
Mais je ne veux pas apparaître comme une victime. Je me dis que c’est une leçon que je prends en pleine face. Je compte bien me relever de tout ça, guérir de cette horreur dans laquelle je baigne depuis cette foutue opération.
Je mise à 100 % sur ce chirurgien que je rencontrerai dans trois semaines. Il est mon dernier espoir alors, je m’y accroche.
Heureusement, ma famille est géniale. Ils sont un moteur pour moi dans la vie de tous les jours,
mon petit chien aussi, ma petite boule de poils mon gros bébé, celui pour lequel je trouve la force de me lever le matin car il a besoin de moi.
Bref, ce n’est pas le sujet, mais sachez que si c’était à refaire, bien entendu, je me ferai opérer car je n’avais pas le choix. En revanche, je prendrai le temps de me rapprocher des spécialistes qui exercent à Lille, qui ont des compétences spécifiques dans le domaine, et qui ne font que ça. Je prendrai aussi le temps de me renseigner et je passerai par la case Kine du périnée en amont de l’opération.
Voilà la façon dont je procéderai si je pouvais revenir en arrière.
Rien ne peut me certifier que ma vie serait différente aujourd’hui, mais ça je ne le saurai jamais.
Prenez soin de vous, adressez-vous à des spécialistes, à des médecins, à des chirurgiens, qui sont dédiés aux types d’opérations auxquelles vous vous préparez. Je pense sincèrement que ça peut changer la donne.
Je vous souhaite plein de courage et surtout la guérison <3
26/10/2025 à 20:45 par MalieBonsoir,
Tout ce que je peux vous apporter comme témoignage c’est : commencez par vous rapprocher d’une kinésithérapeute spécialisée dans le périnée. Elle pourra certainement vous aider.
Grâce à mon médecin traitant, je suis désormais suivi par une kiné adorable qui fait son maximum pour soulager l’intensité de mes douleurs.
Elle est outrée de la situation dans laquelle je me retrouve et même si, comme elle me l’a expliqué, l’opération était inévitable vu le stade avancé, elle aurait pu m’apporter son aide avant l’opération et tout de suite après. Elle est persuadée que cela aurait aidé à améliorer mon état.
Malheureusement, le mal est fait. Il s’agit désormais d’essayer d’atténuer les douleurs en étirant la zone, ce qui est extrêmement douloureux. Mais je n’ai pas beaucoup d’options.
Sous morphine depuis environ 2 mois maintenant, les crises restent malgré tout violentes, les anti douleurs ne font quasi plus effet.
J’attends désormais avec impatience le rdv avec un chirurgien spécialisé sur Lille, prévu mi novembre.
Je mets beaucoup d’espoir dans ce rdv car il pourrait changer ma vie ????
J’aimerais tellement sortir de cet enfer.
Se nourrir uniquement de yaourt, de soupe, de crème, de compléments alimentaires, ce n’est pas une vie à 40 ans. Surtout que je n’avais aucun problème de ce côté là avant cette opération.
L’interventiona eu un impact dramatiquesur ma vie privée.
L’homme avec qui je partageais ma vie depuis plus de 20 ans m’a quittée, il y a trois semaines.
Évidemment, votre vie privée n’est plus la même quand vous baignez dans la souffrance H24, alors imaginez depuis six mois vivre à côté d’une personne qui ne fait que vivoter entre le canapé et le lit et les toilettes. Les moments où les douleurs s’estompent sont les moments où je ne mange quasi rien, donc des moments où je suis affaiblie, et ce n’est pas une solution.
Je ne peux pas le retenir et je ne peux pas lui en vouloir, ce n’est pas un garde malade. C’est ça aussi vivre dans la maladie, ça me permet de voir qui est capable de vous soutenir dans les pires moments de votre vie.
J’ai perdu beaucoup de poids forcément, j’ai une tête de déterrée. Alors forcément quand vous vivez avec quelqu’un qui adore les sorties, les restos, les bringues avec les copains, ça ne peut pas marcher.
Mais je ne veux pas apparaître comme une victime. Je me dis que c’est une leçon que je prends en pleine face. Je compte bien me relever de tout ça, guérir de cette horreur dans laquelle je baigne depuis cette foutue opération.
Je mise à 100 % sur ce chirurgien que je rencontrerai dans trois semaines. Il est mon dernier espoir alors, je m’y accroche.
Heureusement, ma famille est géniale. Ils sont un moteur pour moi dans la vie de tous les jours,
mon petit chien aussi, ma petite boule de poils mon gros bébé, celui pour lequel je trouve la force de me lever le matin car il a besoin de moi.
Bref, ce n’est pas le sujet, mais sachez que si c’était à refaire, bien entendu, je me ferai opérer car je n’avais pas le choix. En revanche, je prendrai le temps de me rapprocher des spécialistes qui exercent à Lille, qui ont des compétences spécifiques dans le domaine, et qui ne font que ça. Je prendrai aussi le temps de me renseigner et je passerai par la case Kine du périnée en amont de l’opération.
Voilà la façon dont je procéderai si je pouvais revenir en arrière.
Rien ne peut me certifier que ma vie serait différente aujourd’hui, mais ça je ne le saurai jamais.
Prenez soin de vous, adressez-vous à des spécialistes, à des médecins, à des chirurgiens, qui sont dédiés aux types d’opérations auxquelles vous vous préparez. Je pense sincèrement que ça peut changer la donne.
Je vous souhaite plein de courage et surtout la guérison <3
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