Mesdames je vous en supplie ne mettez surtout pas les bandelettes pendant votre operation de prolapsus! C’est deja interdit dans p’usieurs pays et j’espere que la France suivra
Il n’y a qu’un chirurgien sui les enleve et qui fait les operations sans avoir recours aux bandelettes!! Refusez!!! N’acceptez pas !!! Vous allez souffrir!! Si vous voulez d’autres explications envoyez moi des messages
29/07/2025 à 14:54 par MalieBonjour , je tiens à m’excuser tout d’abord pour le bla-bla, je ne sais pas trop comment résumer la situation autrement.
Après avoir lu certains de vos commentaires, je vous partage mon expérience au cas où certaines d’entre vous seraient déjà passées par là et auraient eu la chance de trouver des solutions pour ne plus souffrir.
J’ai été opérée fin janvier suite à un prolapsus rectal assez important. On m’a alors détecté une triple descente d’organes (Trouble de la statique pelvienne : prolapsus rectal, cystocèle grade 3, hystérocèle grade 2) et un dysfonctionnement du sigmoïde.
J’ai donc subi une opération pour tout solutionner:
•une cœlioscopie pour une promontofixation avec pose de bandelettes (rectum, vagin et vessie)
• + une laparotomie pour sigmoïdectomie.
Après l’opération, j’ai ressenti des douleurs insupportables. Ils m’ont mis sous morphine et m’ont gardé 7 jours au lieu de 3 jours à la clinique.
On m’a expliqué que c’était normal, car j’avais développé un hématome sous cutané et que c’est très douloureux. (Je n’avais pas eu de drain).
Je n’arrivais même pas à manger tellement, j’avais mal.
Après ça, j’ai commencé à avoir des douleurs dans la région annale d’un seul côté. De retour chez le chirurgien, il m’indique que ça doit être une fissure et il me prescrit de la pommade anesthésiante.
Aucun effet positif, je retourne donc le voir et il prescrit d’autres choses, telles que des suppositoires, laxatifs etc. pour aider le transit en me disant que ça finirait par se résorber.
Je me demandais si ce n’était pas moi qui étais un peu trop chochotte, alors j’ai essayé de supporter tant bien que mal cette douleur.
À partir du mois de mai, la douleur a commencé à s’intensifier. Je suis retournée voir mon médecin traitant qui m’a adressée vers un autre chirurgien pour obtenir un autre avis. Celui-ci a été surpris de la lourdeur de l’intervention m’expliquant qu’en général ce type de chirurgie se fait en 2 opérations distinctes. Après auscultation, il m’explique qu’il doit s’agir d’une fissure anale chronique. Il me propose donc une intervention sous anesthésie générale pour résoudre ce problème.
Sauf que… surprise, lorsqu’il est venu me voir dans la chambre après l’intervention, il m’a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une fissure, mais que j’avais une thrombose interne assez importante qu’il a pu réséquer et qu’il en a profité pour réaliser des injections dans le nerf pudendal des 2 côtés au cas où ça pourrait soulager. Tout cela, sans conviction, car d’après ses explications les douleurs décrites et ce qu’il a vu pendant l’intervention lui font penser à un problème de bandelette : il m’indique que la bandelette était très visible et très accessible pendant l’opération qu’il a effectuée ce qui n’est pas normal selon lui.
Il m’a dit : d’ici quelques jours, vous serez fixée si les douleurs restent les mêmes ou deviennent pire, il faudra que vous repartiez voir le chirurgien qui vous a opérée la première fois, car chacun doit assumer ses responsabilités.
Depuis cette dernière intervention fin juin, les douleurs ne font que de s’amplifier de jour en jour.
Cela fait maintenant une dizaine de jours que je suis enfermée chez moi, à ne plus être capable de sortir, car je passe mon temps assise sur les toilettes à essayer de me soulager, je pose des bouillottes, je fais des étirements, rien ne fait effet.
Les crises m’épuisent, elles sont si violentes que j’ai le cœur qui s’emballe. Je passe mon temps à pleurer, je ne vis plus, je ne fais plus rien.
Les crises arrivaient n’importe quand, mais depuis plus d’une semaine, dès que je porte un aliment à ma bouche, la crise commence et je dois courir aux toilettes tellement la douleur est insupportable, je serais capable de faire n’importe quoi quand c’est comme ça.
Mon médecin traitant, essaye de trouver des solutions. Il m’a envoyé voir mon gynécologue hier afin de s’assurer que les douleurs ne viennent pas de la partie vaginale,. Le gynéco a prescrit une prise de sang, dès réception des résultats, je dois le rappeler le pour une échographie interne.
Attendant, je me gave d’antidouleurs et de Xanax , si ça continue il me passe sous morphine mais ce n’est pas une solution. La douleur est là en permanence avec des poussées, tellement aiguë que je me claquerais la tête dans les murs.
Ce qui m’inquiète, le plus c’est que le second chirurgien, tout comme le gynécologue m’ont annoncé que je dois me préparer à devoir retourner voir le premier chirurgien car ils pensent que cela vient des bandelettes.
*Si vous avez été concerné(e) par cette horrible douleur post-op, pouvez-vous me partager vos solutions pour ne plus souffrir X( ?
Merci infiniment pour votre aide
Bon courage à toutes et à tous <3
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