L’AFU a décidé cette année d’aborder l’incontinence de façon générale et de faire l’état des lieux des sujets touchés par cette pathologie.

L’incontinence urinaire, dernier tabou de notre médecine ?

Chacun doit prendre conscience qu’uriner est aussi vitale que de respirer, que de boire ou encore de manger ! L’urine permet à notre organisme de se débarrasser des déchets qui proviennent du métabolisme cellulaire.

Il s’agit d’évaluer l’efficacité d’un traitement couramment utilisé

Pourquoi une étude ?

Une étude menée en 2003 par une équipe anglo-saxonne sur les bénéfices de la rééducation n’a pas donné des résultats satisfaisants. Pour pallier les carences, un projet visant à une évaluation des méthodes de prise en charge  va comparer les méthodes rééducatives et les méthodes hygiéno-diététiques. 

Cette sixième semaine de l’incontinence est placée sous le thème de la définition. En effet, l’approche de l’incontinence et la compréhension de ces mécanismes passe par une connaissance de l’anatomie et des types d’incontinences qui peuvent survenir. Les spécialistes ont décidé cette année de définir l’ensemble des incontinences et pas seulement les incontinences urinaires.

Le 5 Septembre 2007, Sphère-Santé a réalisé une interview du docteur Franck Moulinier, qui a pris le temps de répondre à nos questions, notamment sur la bandelette sous urétrale, ses applications, les suites opératoires etc... Nous vous proposons également sur le site des interviews réalisées le même jour de patientes ayant été opérées par le Dr. Moulinier.

Le sport est une pratique répandue chez les femmes : 71% d’entre elles déclarent faire du sport, dont 39% de temps en temps, 25% régulièrement et 7% régulièrement et d’une manière intensive.

Lorsque l’on interroge les femmes sur leur connaissance du lien entre pratique sportive et incontinence urinaire, l’ensemble de l’échantillon se scinde en deux parties quasi-équivalentes...

Pour la cinquième année l’association Française d’Urologie consacre une semaine entière dédiée à l’incontinence urinaire.

Cette année et grâce aux précédentes semaines de la continence organisée par l’AFU, l’incontinence ne sera plus présentée comme une pathologie taboue.

L’urologie dans sa globalité est un domaine très complexe mettant en œuvre des mécanismes complexes. Quand tout va bien tout parait simple mais dès l’apparition de troubles urinaires, tout devient vite compliqué car les causes peuvent être multiples et secondaire à d’autres pathologies comme une cystite, un prolapsus, une vessie neurologique, une hypertrophie de la prostate.

Après avoir reçu le rapport du Pr HAAB, Philippe Bas a annoncé plusieurs décisions, avec pour objectif de lever les tabous pesant sur cette maladie, de mieux la traiter et la prendre en charge, pour redonner espoir et vie sociale aux Français qui en sont atteints.

Pour la quatrième année consécutive l’AFU a organisé, du 9 mai au 12 mai 2006, une semaine nationale consacrée à l’incontinence urinaire.

Cette année l’AFU a décidé de surprendre sur le thème de la miction. En effet, même si cela peut faire sourire plus d’une personne, farie pipi, ça s’apprend !

Le 29ème Congrès de la SIFUD-PP a eu un incontestable succès : plus de 800 inscrits, nombreuses tables rondes et lectures très appréciées, un rapport d’une extraordinaire qualité scientifique et de présentation, des nouveautés riches et attrayantes (« comment je fais - comment je traite », « actualités en … » « les débats … »), 31 partenaires pharmaceutiques exposants, 23 journalistes et des retombées média importantes (journaux, radio), 6 symposiums sponsorisés par l’industrie avec une fréquentation de 100 à près de 200 personnes, de nouvelles sessions (club du pharmacien, l’invité de la SIFUD), de nouveaux espaces (espace internet).